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Article collaboratif: Les plus beaux Musées du Monde

Vous avez aimé notre article collaboratif sur les plus beaux Musées d’Europe? Alors celui-ci devrait vous plaire… Nous vous emmenons découvrir ceux du monde avec 14 autres blogueurs voyage!


Musée Egyptien (Le Caire, Egypte) par Charlotte & M. de Traces de Voyages:

C’est au Caire, en Egypte, que se trouve le musée comprenant la plus grande collection d’antiquités égyptiennes au monde! Alors si cette civilisation vous a toujours fascinés, si vous rêvez de jouer les explorateurs, rendez-vous en Egypte et après avoir vu les pyramides et le Sphinx de vos propres yeux, courrez au musée Egyptien du Caire. Immense, sa visite nécessite plusieurs heures, voir plusieurs jours… C’est un véritable concentré de trésors alliant sculptures en bois ou en pierre, sarcophages, morceaux de tombeaux, bijoux et trésors, objets divers de la vie quotidienne, armes, papyrus et momies (humaines et animales). Un nouveau bâtiment est d’ailleurs en cours de construction, le musée actuel étant devenu trop petit, le prochain permettra d’exposer la totalité des collections du musée dont une grande partie est actuellement conservée dans les archives. Son ouverture prévue en 2023 est donc à guetter.

Notre article: Escapades: Le Caire (Egypte)


Musée d’Art Islamique (Doha, Qatar) par Aurélien de Voyage Way:

Le musée d’art islamique de Doha se situe à l’extrémité de la corniche, en bordure de la baie de Doha. Ce musée est un incontournable au Qatar et c’est l’un des endroits clés à visiter lors d’un séjour dans le pays. Le musée attire pour sa collection mais aussi pour l’architecture extérieur et intérieur du bâtiment. L’édifice est l’oeuvre d’un architecte américain d’origine chinoise, qui s’est inspiré de la mosquée Ibn Touloun du Caire pour la partie extérieure du bâtiment. L’intérieur du musée est composé de 3 étages. 2 étages sont consacrés à la collection permanente et un étage à la collection temporaire. La collection permanente regroupe différents types d’oeuvres en lien avec l’Islam : ancien Coran, céramiques, armes, tissus, … Ces œuvres retracent les 1400 années d’existence de l’Islam et proviennent de nombreux pays musulmans. A noter, les terrasses du musée d’art islamique offrent les plus belles vues sur la skyline de Doha. Avant ou après votre visite du musée, ne manquez pas un passage par les terrasses du musée. Enfin, le MIA Park, juste à côté du musée, est idéal pour une petite balade et pour avoir un beau panorama sur le musée et le skyline de Doha.

Son article: Doha: Guide pour visiter Doha au Qatar


Musée Canadien de l’Histoire (Ottawa, Canada) par Sharone & Maxime de Povécham:

Lors de notre séjour au Canada, nous avons été marqués par le Musée canadien de l’histoire à Ottawa. Enfin à Ottawa, plutôt à Gatineau, la ville de l’autre côté du pont de la rivière des Outaouais, qui nous fait quitter l’Ontario pour le Québec. Ce musée très célèbre (plus d’un million de visiteurs par an) retrace l’histoire du Canada en portant un regard particulier sur les premières nations, les Amérindiens. Et oui, nous les Européens on pense souvent aux Etats-Unis lorsqu’on parle d’Amérindiens, mais cette culture est également essentielle dans l’histoire du Canada. Le musée canadien de l’histoire impressionne dès la première salle, la Grande Galerie où sont exposés d’authentiques totems amérindiens venus des 4 coins du Canada, tout simplement la plus grande exposition de ce type au monde ! Et c’est vrai qu’on se sent tout petit face à ces géants de bois… On déambule ensuite dans différentes galeries qui retracent l’épopée canadienne jusqu’à nos jours. Nous avons réellement apprécié ce musée très didactique, où l’on apprend beaucoup sur l’histoire du pays et de ses premiers habitants. En plus, une toute nouvelle salle a ouvert il y a peu à l’occasion des 150 ans du pays : la Salle de L’Histoire canadienne, apparemment exceptionnelle ! Le Musée canadien de l’histoire est un indispensable de toute visite à Ottawa !

Leur article: Un weekend à Ottawa: 6 activités à ne pas manquer


Site Maritime de Pointe-au-Père (Rimouski, Canada) par Pascale & Isabelle de Blogue La Fois:

Un musée c’est bien, mais trois c’est mieux ! Lors d’un séjour automnal dans le Bas-du-Fleuve, on a eu un véritable coup de foudre pour le Site historique maritime de la Pointe-au-Père, à Rimouski! Ce magnifique endroit, en bordure de l’eau, offre plusieurs possibilités dont la visite du musée relatant la tragédie de l’Empress of Ireland, mais aussi l’ascension du 2ème plus haut phare du pays et la découverte de l’Onongada, le premier sous-marin canadien accessible au public! Beaucoup moins médiatisé et comparable au Titanic, saviez-vous que le naufrage du paquebot est l’une des plus grandes tragédies maritimes canadiennes? Cette nuit-là, les eaux glacées du Saint- Laurent emportaient 1 012 voyageurs… Replongez à travers les événements de cette soirée marquante grâce au spectacle multi sensoriel et aux différentes salles. Ce musée est ouvert, pendant la saison touristique hivernale! La suite de la visite offre une vue à 360° imprenable depuis la pièce tout en haut du phare! La présence d’un guide ajoute beaucoup. Alors qu’on reprend notre souffle (faut monter les 128 marches!), le guide nous indique l’emplacement exact de l’accident et nous explique des rudiments du métier de gardien. Avant de repartir, munissez-vous d’un audio-guide et promenez-vous à l’intérieur du colosse d’acier (attention à votre tête!). Imaginez 70 sous-mariniers y vivre pendant des mois dans de si petits espaces sous l’eau… L’été vous pouvez même dormir à bord du sous-marin! Ne repartez pas sans faire une tournée du Hangar 14. Lors de notre passage, une exposition interactive sur la vie au Québec en 1914 s’y déroulait. On a appris, notamment, ce qui servait autrefois de papier de toilette et vu l’un des premiers modèles d’Harley Davidson! Sachez que le Site revoit actuellement sa programmation… à suivre! Si vous passez par le Bas-Saint-Laurent, c’est un arrêt incontournable!

Leur article: La fois qu’on a respiré l’air pur du Bas-Saint-Laurent


MET (New York City, USA) par Laure de My Lovely Travel:

New York, New York, la ville qui ne dort jamais ou presque … Ville aux milles et unes lumière … Que ce soit par la beauté de ses grattes-ciels ou bien des trésors qui regorgent dans ses musées. Si vous ne deviez faire qu’une seule visite pendant votre séjour, je vous recommande celui-ci. Il figure parmi les plus grands musées au monde. C’est l’équivalent de notre Louvre mais avec la démesure américaine. Depuis 1872, ce prestigieux lieu, situé sur la plus belle avenue du monde, la 5th avenue, accueil des visiteurs. Chaque jour, des milliers de personnes viennent visiter ce lieu. Les pièces sont immenses, les bâtiments si bien agencés qu’on n’a pas le sentiment d’être aussi nombreux. En terme de tarif, l’entrée peut paraître chère ($25) mais ce n’est rien comparé à ce que vous allez découvrir à l’intérieur. Préparez-vous à faire un voyage à travers les siècles. En passant par l’Egypte, le Moyen-Orient, l’Europe et l’Asie, c’est un voyage autour du monde qui vous attend. Des objets variés vous sont proposés : colonnes, statues, tableaux, mobiliers, bijoux, armures, … Je vous recommande en particulier de vous arrêter dans la partie Égyptienne qui est l’une des plus belles du musée. Un temple y est même reconstitué. Autres pépites à découvrir et qui pourra plaire aux petits comme aux grands, la partie sur les armures médiévales où l’on peut les admirer depuis la mezzanine. Ce qui est agréable au cours de votre visite, c’est le décor de chaque pièce qui vous plonge dans l’époque reconstituée. Coup de cœur assuré.


American Museum of Natural History (New York City, USA) par Sania de Nomadista:

Il y a tellement de choses à faire et à voir à New York, parmi elles, le musée d’histoire naturelle est un incontournable ! Il fait partie des plus grands musées de la ville. J’ai eu l’occasion de visiter celui de Paris et de Londres, et l’American Museum of Natural History de New York est de loin mon préféré ! L’exhibition permanente est composée des grands classiques de la biodiversité : les oiseaux, les reptiles, les primates. Le hall dédié aux dinosaures et fossiles est juste incroyable : il y a une multitude de spécimens exposés (dont certains très imposants), on ne sait plus où donner de la tête ! Les halls réservés à l’histoire des civilisations sont très riches et organisés par zone géographique : les Amériques, l’Afrique, l’Asie… les collections comportent beaucoup d’objets : tenues traditionnelles, outils et ustensiles quotidiens,  dessins …  une vraie immersion dans les cultures et traditions. Pour les amoureux de géologie, le musée comporte toute une zone dédiée à la minéralogie (météorites, minéraux et pierres précieuses). En plus de ses collections permanentes, le musée propose de nombreuses expositions temporaires. Lors de ma venue, j’ai pu assister à une projection en 3D dans la grande salle de cinéma du musée. J’avais le choix entre un film documentaire sur l’espace ou la vie des baleines et des orques. En grande amoureuse de la nature, mon choix s’est porté sur ce dernier. L’expérience était vraiment géniale et pédagogique : les images du film sont belles et on apprend beaucoup de choses. La visite du musée prend beaucoup de temps, il faut donc prévoir une grosse matinée ou demi-journée. Cet incontournable s’intègre parfaitement dans le programme d’un voyage à New-York même de courte durée : la proximité avec Central Park permet de coupler la visite du musée et une balade dans le parc. Bon à savoir : son entrée est comprise dans le NY Pass.

Son article: Une semaine à New York


Musée de la Révolution (La Havane, Cuba) par Charline & Nicolas de Beyond the Ocean:

Le musée de la révolution se situe dans l’ancien palais présidentiel de la capitale cubaine. L’endroit en lui-même est déjà impressionnant et chargé d’histoire. Il a abrité le gouvernement de Cuba jusqu’en 1957. Dans ces couloirs se sont croisés le Che Guevara, Fidel Castro et bien d’autres. Le musée retrace l’histoire de la révolution cubaine et le renversement du gouvernement du dictateur Fulgencio Batista. On y retrouve une grande quantité d’objets ayant appartenu aux différents acteurs de ce mouvement politique. La partie intérieure du musée permet de mieux comprendre le contexte de la révolution et l’état du pays dans les années 1960. Le bureau présidentiel est impressionnant tant par son agencement, que par l’importante qu’il a eu dans l’histoire cubaine. L’extérieur est lui consacré à la partie militaire de la révolution avec une exposition de différents engins militaires utilisés à l’époque. Ce musée est encore un symbole fort de la politique de Fidel Castro, et désormais de Raul Castro, il faut donc remettre les descriptions dans leur contexte. La propagande cubaine n’est jamais loin mais cela permet de mieux comprendre l’histoire de ce pays avant de partir explorer le reste de l’île pour en découvrir la beauté. Le musée est situé en plein cœur de La Havane, à 2 pas du quartier « touristique » mais néanmoins intéressant de La Habana Vieja. L’entrée ne vous coûtera que quelques CUC (environ 3 €). Cependant il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un pays sous un embargo économique et ainsi l’agencement du musée est encore très loin des « standards » des pays plus développés. Mais qu’importe, c’est cette spontanéité que l’on recherche !

Leurs articles sur Cuba: ici


Memorial ACTe (Guadeloupe, Caraïbes) par Marjo & Nico de Ti’Piment:

S’il y a bien un musée qui nous a marqué lors de nos voyages, c’est celui du Mémorial ACTe en Guadeloupe. Crée en 2015, le centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage se situe sur le port de Pointe-à-Pitre. Cet endroit n’a pas été choisi au hasard : il repose sur les vestiges de l’ancienne usine sucrière de Darboussier, haut lieu symbolique puisque au XIXème siècle, le travail forcé se pratiquait encore. Plus de 83 millions d’euros ont été dépensés, c’est d’ailleurs un des plus grands mémorials jamais crée au monde sur l’esclavage. A l’intérieur, se cache une exposition permanente de près de 1700 m² retraçant l’histoire de la traite négrière et de son abolition de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Un ensemble incroyablement bien réalisé où l’émotion étreint chaque visiteur grâce à une scénographie méticuleusement étudiée et des expériences sensorielles réalistes. Un hommage poignant pour ces grands héros de l’histoire connus ou méconnus. L’art contemporain a également une grande place, on trouve de nombreuses œuvres d’arts sur la culture afro-caribéennes mais aussi des pièces uniques sur la traite négrière comme des chaines d’une autre époque ou encore le « Code Noir » qui recueille toutes les dispositions sur la vie des esclaves noirs. Ce musée entretient un devoir de mémoire pour ne pas oublier un passé encore lourd à porter. Un lieu incroyable et passionnant à absolument ne pas rater si vous êtes de passage en Guadeloupe (les photos sont interdites à l’intérieur). Ne manquez pas le jardin panoramique et la passerelle qui relie le Morne Mémoire au centre caribéen.

Leur article: Guadeloupe: Itinéraire de 3 semaines, bonnes adresses et coups de cœur


Musée d’Art Latino Américain (Buenos Aires, Argentine) par Paula de Street And Travel:

Quand je voyage, surtout dans de grandes villes, j’adore passer du temps dans les musées. Comme la culture culinaire, c’est pour moi une très bonne manière de comprendre l’histoire et les traditions du pays dans lequel je suis. Durant mon voyage à Buenos Aires, j’en ai apprécié un particulièrement, le musée d’Art latino-américain. Il est situé dans le charmant quartier de Palermo et est un incontournable de la capitale. Connu sous l’abréviation MALBA, c’est le premier musée d’Art moderne de Buenos Aires.  À l’origine, il a été conçu pour héberger la collection de Eduardo F Constantini, un millionnaire argentin qui a fait fortune dans l’immobilier. Au départ accessible uniquement aux spécialistes locaux et internationaux, en 1996, sa collection a été présentée publiquement dans son ensemble pour la première fois dans le musée national des Beaux-Arts à Buenos Aires. En 1998, dans le cadre de la biennale international d’architecture, Eduardo F Constantini lance un appel à projet afin de construire ce fameux MALBA. C’est seulement en 2001, que le musée a été inauguré. Sa mission consiste à collecter, conserver, étudier et faire connaître l’art latino-américain du début du 20 ème siècle à nos jours. La collection fait partie d’une des plus riches de la ville avec plus de 400 œuvres d’art: sculpture, peinture, collage, dessin, design, abordant les thèmes de la culture, la pauvreté, la politique, la religion, la sociologie et l’histoire de l’Amérique du Sud. Beaucoup de grands noms y sont exposés comme Diego Rivera, Frida Kahlo, Joaquin Torres Garcia, Antonio Berni ou encore Xul Solar. La collection du fondateur est à l’honneur et se compose d’une série de plus de 220 œuvres réparties chronologiquement dans les galeries du premier étage. Le musée propose également un espace restaurant très agréable et de qualité dirigé par le chef français Jérôme Mathe, un coin boutique et librairie qui offre une excellente sélection de livres d’art, d’accessoires, de magazines et de papeteries, ainsi qu’une salle de projection où il est possible de découvrir des films d’art et d’essai.

Son article: Manger à Buenos Aires: restaurant Don Julio


Musée de la Mémoire (Santiago, Chili) par Laura & Pierre de Deux Évades:

Parmi l’offre abondante de musées dans la capitale chilienne, il y en a un que je conseillerais particulièrement à visiter : le musée de la mémoire et des droits humains. Son but tient dans son intitulé : se souvenir. Pas se souvenir d’un événement, ni de pourquoi celui-ci est arrivé. Mais se souvenir des disparus. Cette institution rappelle aux Chiliens et visiteurs étrangers les heures sombres de la dictature de Pinochet de 1973 à 1990. Ce lieu met en lumière les « desaparecidos », les disparus du régime. Terme lourd de sens qui regroupe plus de mille personnes, de tous âges, genres et origines confondues. Des opposants au régime militaire parfois, des anonymes qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment souvent. Il les met en lumière donc, leur redonne un nom, un visage et une famille. Et mets de côté les grands responsables de ces crimes. Peut-être parce qu’il est trop tôt. Parce que la cicatrice est trop vive. Ou simplement pour replacer dans l’Histoire ces oubliés. Oui, il faut avoir la tête sur les épaules pour visiter ce musée. Cela ne vous empêchera pas d’en sortir avec le cœur lourd. Car vous lirez des témoignages difficiles à oublier. Car plus que jamais vous vous sentirez privilégiés. Mais, allez-y. Pour la mémoire, pour les disparus.

Leur article: Itinéraire de visite à Santiago


Museu do Amanhã (Rio de Janeiro, Brésil) par Léonor de La Vida Fuera de Bélgica:

Dans un monde qui fait face à de nombreux défis écologiques et humains, le Museu do Amanhã, inauguré en décembre 2015, est un musée qui vient à point nommé. En portugais, son nom signifie « Musée de Demain ». Un nom poétique qui en dit long sur sa raison d’être : il a été construit pour tourner notre regard vers l’avenir. Mais avant de nous emmener dans le futur, il revient sur le passé et le présent. Le Museu do Amanhã commence ainsi par nous présenter l’univers, de ses origines à aujourd’hui. Il porte ensuite notre attention sur les habitants de notre belle planète et nous parle des différentes cultures du monde. Ce n’est qu’après cette introduction qu’il nous fait réfléchir au futur et à ses enjeux, en mettant les concepts de durabilité et de convivialité au cœur des réflexions. À quoi ressemblera le monde de demain ? Comment peut-on vivre harmonieusement avec notre planète et tous ceux qui l’habitent ? Que peut-on faire, chaque jour, pour faire un pas de plus vers un futur meilleur ? Voilà les questions que nous pose le Museu do Amanhã. Beau programme, n’est-ce pas ? Mais ce qui m’a le plus frappée dans ce musée, c’est le travail incroyable qui a été mis en place pour emmener le visiteur d’un bout à l’autre de la visite sans que jamais il ne s’ennuie. Le bâtiment, construit spécifiquement pour abriter le musée, est une véritable œuvre architecturale. Quant à son vaste intérieur, il est rempli de belles et intrigantes structures artistiques, de photos magnifiques et d’écrans interactifs. Le Museu do Amanhã, c’est le musée pour apprendre le monde aux enfants et le réapprendre aux parents, mais c’est aussi un musée pour tous ceux qui n’aiment pas les musées.

Son article: Que faire à Rio de Janeiro?


Musée d’Ethnographie (Hanoï, Vietnam) par Van de Vietnam en Profondeur:

Unique en son genre, c’est le premier et le seul écomusée au Vietnam. Pour ceux qui envisagent de découvrir les contrées lointaines du pays, la visite du musée est une étape incontournable. Comme son nom l’indique, le site retrace le tableau vivant des 54 groupes ethniques dont la plupart vivent dans les zones montagneuses du Nord Vietnam. Créé lors du sommet de la francophonie à Hanoï en 1997, plusieurs experts français sont venus aider le Vietnam à mettre en place un système permettant aux visiteurs de capter l’essentiel des ethnies en l’espace de deux heures. Au niveau de l’aménagement, le musée est divisé en deux zones : un bâtiment clos composé de salles d’exposition, puis une partie en plein air qui comprend plusieurs maisons typiques reconstituées en taille réelle. Dans une approche pédagogique, les objets de collection vous dévoilent les traditions des ethnies de façon succincte et facile à comprendre. En ce qui concerne la partie extérieure, le musée se démarque par son innovation dans l’animation. Afin de renforcer l’aspect interactif avec les visiteurs, le musée a ajouté le spectacle des marionnettes sur l’eau. Les visiteurs peuvent apprendre à manier les marionnettes avec l’assistance des artisans. Lors des évènements traditionnels comme le Têt ou la fête de la Mi- Automne, on organise des jeux populaires ou des ateliers créatifs consacrés aux enfants. Fort de ses valeurs ludiques, le musée figure dans le programme éducatif de la plupart des écoles hanoïennes. Ainsi, vous aurez certainement la chance de croiser des groupes d’écoliers là-bas. Le dernier avantage du site : les explications sont en français, ce qui est rare dans un pays où la francophonie se perd en vitesse. Vers l’entrée du musée, vous pouvez vous procurer gratuitement un dépliant en français.


Australian Museum (Sydney, Australie) par Marion de Sauvazine:

L’Australian Museum est le premier musée d’histoire naturelle du pays, il a été fondé en 1827 à Sydney. De la documentation et des films sont accessibles partout et permettent une compréhension rapide et facile de toutes les sections du musée. C’est un musée fait aussi bien pour les enfants que pour les adultes, j’ai personnellement adoré la section dinosaures. On peut observer 10 squelettes de dinosaures complets. Ludiques et interactifs, les écrans sont riches d’informations. On peut même mettre sa tête dans la gueule d’un T-Rex, une jolie photo souvenir. La galerie aborigène est sublime, les masques sont incroyables. Cette section explique cette culture très riche, et présente aussi les problèmes que cette population a toujours aujourd’hui. La section sur la faune australienne est intéressante et intrigue particulièrement les enfants puisqu’une majorité de la faune australienne est endémique, c’est-à-dire que ces espèces vivent uniquement dans ce pays. Mention particulière pour les animaux présents dans les villes dont les nombreuses araignées, rien qu’à Sydney il y a une dizaine d’espèces d’araignées mortelles ou dangereuses dont la « Redback » / veuve noire. Un petit passage par la section de pierres et minéraux vaut le coup d’œil. Même si ça ne vous parle pas (je ne suis pas une grande fan de géologie) pourtant il y en a une qui sort du lot : la « Welcome Stranger ». C’est la plus grosse pépite d’or jamais trouvée sur le sol australien : 71 kg rien que ça.

Son article: Une journée à Sydney, balades et petits marchés + cityguide


National Gallery of Victoria (Melbourne, Australie) par Lise de LM Globe Trotter:

Ce musée, on nous en avait beaucoup parlé. On a donc tenté le coup pour notre dernier jour à Melbourne. Comme beaucoup de musées en Australie, l’entrée est gratuite et autant l’avouer : la culture accessible à tous, ça fait plaisir. Surtout quand il s’agit d’un musée aussi immense et intéressant que celui-là. A l’image de Melbourne, ville de la diversité culturelle, l’entrée de la National Gallery of Victoria vous annonce tout de suite la couleur avec une statue d’un bouddha géant allongé entouré de statues grecques. La suite de la visite continue sur cette idée, passer de salle en salle, et d’univers en univers sans avoir le temps de reprendre son souffle. Vous n’avez pas le temps de vous remettre de la salle précédente que vous plongez déjà dans un bouillon de sensations totalement différentes. Des fleurs du sol au plafond, une immersion dans une projection aux airs d’océan spatial, une pièce d’art pop suivie par des œuvres plus classiques, des performances absurdes, des fils dans tous les sens… Vous ne saurez plus où donner de la tête et c’est une expérience qui vous fera perdre la notion du temps. Le musée accueille également des œuvres d’artistes reconnus mondialement, tel que Hokusai par exemple, qui faisait l’objet d’une exposition un mois avant notre visite (dommage!).

Son article: Melbourne, la merveilleuse


Museum of Old and New Art (Berriedale, Australie) par Lucie de Mondalu:

J’en ai visité pas mal des musées. Mais celui-ci m’a beaucoup marqué. C’est que MONA est peu ordinaire… à l’image de son créateur David Walsh, qui a fait fortune aux jeux. On peut l’apercevoir de temps en temps entre deux expositions farfelues ou lors de ces festivals (le MONA FOMA, l’été et le Dark Mofo en hiver) qui attirent foule deux fois par an. C’est que MONA est plus qu’un musée. MONA, c’est cet endroit où l’on vient se détendre le dimanche avec sa bande de potes, lorsque les beaux jours apparaissent… on profite du petit marché avant d’aller s’installer dans l’herbe pour écouter le concert d’un air distrait. On y déguste le vin de la Moorilla Estate, le vignoble adjacent, tout en y admirant la vue ou la population éclectique tasmanienne qui s’y retrouve. Les événements sont différents chaque semaine et les expositions changent régulièrement. Ces dernières sont particulières. Mon ami avait été choqué par « le mur des vagins »… Il y aussi l’histoire de cet homme, Tim Steiner, l’homme tatoué. Véritable oeuvre vivante, son dos tatoué a été vendu pour 150 000€ et son tatouage sera récupéré à sa mort. Il expose cette année au musée. On trouve vraiment de tout au MONA. Qu’on y aille en voiture ou en bateau (la traversée est splendide !), pour un après-midi culturel ou détente, ce musée ne laisse clairement personne indifférent.

Ses articles sur l’Australie: ici


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4 commentaires

  • Aurore

    Très intéressant cet article, une très bonne idée ! Je ne suis pas toujours très musée, mais certains sortent vraiment du lot et valent le coup de s’y plongé.

    • tracesdevoyages

      De notre côté ça dépend de la destination, du thème du musée et de notre humeur 🙂 Autant on va adorer parcourir les collections pendant des heures (voir la journée), autant parfois on préfère s’échapper en pleine nature ou découvrir une ville uniquement en s’y promenant 🙂

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