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Article Collaboratif: A la rencontre des Animaux Sauvages – partie 2

Vous avez été nombreux à aimer notre premier article collaboratif « A la rencontre des Animaux Sauvages – partie 1« , aussi, nous voici de retour avec d’autres blogueurs voyage pour découvrir de nouvelles histoires en pleine nature où l’homme rencontre l’animal…


Les Baleines (Açores, Portugal) par Julie de Jolies Lueurs:

Cap sur les Açores, un archipel de 9 îles au large du Portugal dont les eaux sont réputées pour l’observation des Cétacés… Un matin d’avril, alors qu’une brise légère nous accompagne, nous prenons la mer. La première partie de notre excursion sera rythmée par les sauts des dauphins qui suivent notre embarcation et surgissent de toutes parts. Soudain, un souffle jaillit au loin. Nous plissons les yeux, observant le moindre mouvement aux alentours. L’instant d’après, c’est sûr, nous avons repéré une baleine. Lorsque Milou, la naturaliste qui nous accompagne, s’exclame « It’s a blue whale! The biggest animal in the world! », J’ai le cœur qui se met à battre un peu plus fort. Elle disparaît sous l’eau. Nous attendons, aux aguets, bercés par les remous des vagues. Quelques minutes plus tard, elle réapparaît, tout près. Un frisson me parcourt tout le corps. Les exclamations ont laissé place à un silence de recueillement et le temps semble ralentir un instant. Même mon amie qui a le mal de mer semble reprendre quelques couleurs, les yeux rivés sur l’immense mammifère marin. Lorsque nous regagnons la terre ferme, nous avons tous le sentiment d’avoir vécu un moment singulier, une rencontre qui restera gravée dans nos cœurs et nos esprits.

Son article: Sao Miguel #3: Rencontre avec les dauphins


Les Écureuils Gris (Glasgow, Ecosse) par Kathia de The City and the Beauty:

Après m’être restaurée au Ubiquitous Chips, direction les jardins botaniques, histoire de digérer le succulent repas typiquement écossais et surtout envie de flâner dans les jardins pour rencontrer ces fameux écureuils gris écossais. Je m’étais documentée pour savoir où les trouver dans ce parc, mais j’ai dû faire pas mal de terrain pour enfin les apercevoir; au départ je ne les voyais pas, mais quand j’ai vu des enfants qui jetaient quelque chose par terre, je me suis approchée et là, le plaisir des yeux, une meute d’écureuils de toutes tailles d’une teinte moins commune que chez nous, un joli gris beige m’attendaient. Si j’avais su qu’ils n’étaient pas farouches, j’aurais acheté un paquet de noisettes, car ils sont très gourmands et attendaient leur ration quotidienne. J’ai même pu les approcher mais surtout les effleurer des bouts du doigt; il y en a même un, sans gêne qui est venu se frotter à mon pantalon, en se mettant sur deux pattes histoire que je lui offre quelque chose, mais je n’avais rien hélas.  Je suis repartie émerveillée comme un petit enfant devant un jouet; je n’en avais jamais approché de si près et ce souvenir restera gravé dans ma mémoire.

Son article: Botanic Gardens, Kibble Palace et Hard Rock Café à Glasgow


Les Éléphants d’Afrique (Parc National du Serengeti, Tanzanie) par Jennifer de Moi, Mes Souliers:

À seulement quelques mètres, ses immenses yeux sont rivés sur moi, je suis transie, fascinée. Nous sommes seuls malgré les autres véhicules dans le parc. Nous nous étions arrêtés le temps d’une pause collation, puis au loin est apparu un troupeau d’éléphants avec de petits bébés entre les pattes élancées des parents. J’ai le souffle court; les éléphants s’approchent doucement avec toute la grâce que leur confèrent leur poids et leur stature. Sur leurs dos, des oiseaux se posent pendant qu’ils marchent vers notre 4×4 dans le parc national du Serengeti. Nous n’entendons que leurs pas sourds et leurs oreilles claquer contre leurs épaules. Exceptionnel, le spectacle nous trouve conquis. Je tremble et quelques larmes coulent au coin de mes yeux alors qu’un des mastodontes se sépare de la bande et se rapproche. Nous sommes face à face, yeux dans les yeux. Je me demande ce qui se passe. Je suis chez lui, après tout, je suis l’intruse. Je ne sais pas comment réagir, alors j’imite le guide-chauffeur qui ne bouge pas et reste silencieuse. J’inspecte cette peau épaisse, ces rides gigantesques autour d’yeux envoûtants et la trompe qui bouge au gré de ses pas. En un coup de cette dernière, il pourrait nous renverser. Pourtant, il n’en est rien. Quelques instants avant qu’il ne soit trop près de nous pour reculer, l’éléphant change tout bonnement de cap sans intention hostile. Poursuivant tranquillement son chemin, la bête nous permet de reprendre notre souffle alors que nous tremblons d’excitation. Nous resterons longtemps sans mots dans le parc, à contempler l’horizon…

Ses articles sur la thématique Safari: ici


Les Flamants Roses (Célestun, Mexique) par Jessica de Nos Carnets d’Ailleurs:

En choisissant de voyager à l’est du Mexique, on s’attendait à visiter des ruines mayas et des cénotes mais jamais nous n’aurions pensé pouvoir observer de près des flamants roses sur le point de prendre leur envol. Et pourtant… Cette rencontre magique s’est déroulée à Celestún, un village de pêcheurs situé à l’ouest du Yucatan, en bordure du Golfe du Mexique. Là-bas, il y a des flamants roses toute l’année. Pour s’en approcher, il suffit d’embarquer sur une « lancha » et de parcourir plusieurs kilomètres en bateau. Et, enfin, on les aperçoit au loin. Afin de ne pas les effrayer, le guide coupe le moteur du bateau et on se laisse tous porter par les flots. Le mouvement des vagues nous emmène tout près des flamants roses. Si près qu’on s’attend à pouvoir les toucher. C’est très impressionnant. Le temps s’arrête, on ne pense plus qu’à observer ces volatiles secouer leurs ailes ou manger les crevettes qu’ils trouvent par-ci et par-là. Un sentiment de calme flotte dans l’air… Jusqu’à ce que le bateau se rapproche trop et fasse s’envoler les oiseaux qui se contentent de se poser un peu plus loin. Durant quelques minutes, on a réellement eu l’impression de vivre un moment privilégié en leur compagnie. Le moteur se rallume, le bateau s’éloigne. Alors que les oiseaux se transforment en minuscules taches roses au loin, on se dit qu’on n’oubliera pas de sitôt cette journée singulière.

Son article: Au plus près des oiseaux à Rio Lagartos et Celestún


Les Fous à pieds bleus (Parc National Machalilla, Equateur) par Tim & Cécilia de Faim de Voyages:

Lors de notre voyage de 2 ans en Amérique du Sud, nous avons plusieurs fois réfléchi à la possibilité de nous rendre sur les îles Galapagos.  Je m’imaginais déjà profiter de chaque seconde pour observer la richesse de la faune autochtone et de découvrir à notre rythme l’île. Seulement voilà, les circuits touristiques traditionnels ne nous plaisaient pas et si on veut sortir des sentiers battus, il faut vite allonger les billets. On décide de ne pas y aller pour des raisons économiques et parce que nous n’avions pas envie de vivre une expérience qui nous ne ressemble pas. Honnêtement, j’étais déçue à l’idée de ne pas voir les spécimens de l’île, un rêve que je voulais réaliser pendant ce voyage… Mais ça, c’était avant d’apprendre qu’une alternative existe pour voir des oiseaux marins qui sont présents à la fois sur les îles Galapagos et sur une autre île de l’Équateur : l’Isla de la Plata. Le jour de la sortie, nous étions excités comme des puces en pensant à notre rencontre avec les fous à pieds bleus et les frégates. Néanmoins, nous tentions de garder notre calme, car nous savons bien qu’il n’est pas toujours possible d’observer les animaux. On suit notre guide, on marche dans ses pas, en espérant prendre un peu d’avance sur les autres touristes, certes sympas, mais un peu bruyants. Nous nous retrouvons face à deux fous à pieds bleus, nous étions bouche bée devant ces oiseaux. Quant à eux, ils étaient peu farouches à notre arrivée. Ce que je regarde en premier, ce sont bien évidemment les pattes palmées d’un bleu clair, mais intense de l’animal. J’essaye de profiter de cet instant de peur que l’oiseau ne s’en aille. J’étais fascinée par leurs becs et leurs pattes assorties, un souvenir gravé dans ma mémoire à tout jamais.

Leur article: Que faire à Puerto Lopez? Isla de la Plata ou les « Galapagos du pauvre »


Les Hippopotames (Parc de la Zone Humide de l’Isimangaliso, Afrique du Sud) par Lise de Making The Road:

Voir des hippopotames en Afrique du Sud c’était mon rêve. A St Lucia dans le parc de la zone humide de l’Isimangaliso, l’estuaire protégé est l’habitat naturel des hippopotames. J’ai recherché un safari en bateau respectueux de ces animaux et c’est sur un petit bateau plat (de 15 personnes et non de 150 personnes) que j’ai pu embarquer. En effet, la compagnie Shakabarker, propose une superbe excursion de deux heures avec un petit goûter lors du coucher de soleil. Le guide de culture zoulou est très chaleureux et partage avec plaisirs son savoir. Il nous fait découvrir la faune, la flore tout en observant les hippopotames, crocodiles, aigles et autres oiseaux de ce parc naturel.

Son article: Itinéraire Afrique du Sud en Road Trip


Les Iguanes Antillais (Guadeloupe, France) par Claire & Jérémie de Soundwave on the Road:

Après une traversée mouvementée sous la pluie tropicale, nous débarquons les pieds dans l’eau sur l’île de Terre de Bas dans la réserve de Petite Terre, au large de Saint François. Nous sommes accueillis par le soleil, des requins citrons, un régiment de bernards-l’hermite et des iguanes antillais. Ces derniers sont une espèce endémique des Petites Antilles mais on les trouve seulement sur quelques îles car leur population a drastiquement diminué suite à la destruction de leur habitat à cause de l’activité humaine. La réserve de Petite Terre est un des derniers sanctuaires où ils ne sont pas menacés. Un tiers de la population totale des iguanes antillais y vit ! Mais on ne s’attendait pas à en voir autant. Que ce soit sur le sable, dans les buissons ou les cocotiers, on ouvre grand les yeux car ils sont parfois à tout juste un mètre de nous. Pas farouches, ils se laissent observer facilement. C’est tout un documentaire animalier qui se déroule sous nos yeux entre ceux qui se prélassent au soleil et ceux qui se battent. Selon la phase de leur mue, certains sont dotés d’écailles vertes fluo magnifiques tandis que la plupart restent plus discrets mais gardent une incroyable silhouette reptilienne qui nous embarque direct à l’ère des dinosaures. Les observer dans leur habitat naturel est un privilège qu’on a su apprécier sans les déranger. En prime, nous avons pu nager avec des raies et une tortue verte dans le lagon, de quoi bien terminer cette journée magique en compagnie de la vie sauvage de Petite Terre.

Leur carnet photo sur la Guadeloupe: ici


Les Macareux (Falaise de Latrabjarg, Islande) par Kelly de Lily’s Road:

J’attendais juillet 2012 avec grande impatience. Au programme : un road-trip de trois semaines, en Islande, entre randonnées, océan, volcans et chutes d’eau. C’était bien avant que le tourisme ne se développe autant sur l’île, et bien avant que les photos de ces superbes paysages envahissent mon fil Instagram. Cela en faisait alors un endroit idéal pour l’observation de la faune sauvage (certes, ça l’est toujours aujourd’hui mais bon…). Parmi elle, je me faisais une joie de découvrir le macareux moine, l’un des plus grands emblèmes de l’île. Oiseau marin pélagique, il vit un peu plus de la moitié de l’année en haute mer. Le reste de son temps, il le passe sur la terre ferme afin d’assurer la pérennité de son espèce ! En Islande, il y a plusieurs endroits où l’on peut observer ces petites bêtes. Nous, nous avions choisi la falaise de Latrabjarg, située dans les fjords du nord-ouest. Haute de 400 mètres et s’étirant sur près de 14 kilomètres, ce sont des milliers de macareux moines qui reviennent chaque année se reproduire ici. S’y rendre, par contre, c’est toute une aventure ! Nous avons l’impression de rouler des heures et des heures, sur cette piste de graviers en piteux état… Après ce qui semble une éternité donc, nous laissons la voiture au parking et armés de nos appareils photo, nous nous rapprochons de la falaise. Et là, enfin, nous les apercevons. Une vague d’euphorie m’envahit et un sourire béat se glisse sur mes lèvres. Ils sont tellement beaux avec leur bec aux couleurs vives. Ils sont tellement drôles avec leur démarche approximative. Ils sont surtout tellement peu farouches que nous en oublierions presque qu’il ne faut pas les approcher de trop près, au risque de les déranger…


Les Manchots Royaux (Terre de feu, Chili) par Laura & Pierre de Deux Évadés:

Voyager en Patagonie et pouvoir y rencontrer sa faune locale était un de nos objectifs de voyage en Amérique du Sud. Nous avions entendu parler de cette réserve en Terre de Feu chilienne où l’on pouvait observer des manchots royaux, le deuxième plus grand animal de l’espèce après l’Empereur. Une rencontre qui ne pouvait qu’être hors du commun ! Mais on était quand même un peu sceptiques. Est-ce un parc animalier ou vraiment une réserve naturelle ? Les avis sur internet semblaient diverger et nous avions vraiment peur d’être déçus. Impossible de vous dire à quel point nous étions heureux d’avoir outrepassé les avis négatifs.  Le lieu a été créé par une famille de la Terre de Feu en 2011 suite à l’arrivée un an plus tôt des manchots royaux sur les côtes de la baie inutile (Bahía Inútil). Cette espèce, vivant essentiellement en Antarctique, a décidé d’effectuer sa migration annuelle en Terre de Feu. Depuis 8 ans, une colonie de manchots royaux revient dans cette zone chaque année pour y pondre ses œufs, couver et faire grandir ses petits avant de retourner en Antarctique. Lors de notre passage début février 2018, une partie de la colonie était déjà rentrée dans le sud. Ceux sur place étaient les parents avec des bébés nés au début de la saison, mais pas encore assez fort pour effectuer leur premier voyage. Sur le site de conservation, un parcours est aménagé pour l’observation qui se fait derrière des barricades. Les manchots ne sont donc pas dérangés par la présence humaine. Des lunettes longues vues haut de gamme sont à disposition des visiteurs pour pouvoir les voir en détail. Le personnel du parc ne nourrit pas les manchots et interagit au minimum avec eux. Cette rencontre restera inoubliable à nos yeux, car c’était une réelle chance de pouvoir observer ces animaux, de voir leurs interactions sociales, dans un environnement aussi favorable pour eux.

Leur article: La Terre de Feu, le dépaysement austral


Les Marmottes & Bouquetins (Alpes, France) par Nicolas de Weekend Évasion:

Sur le trek du Tour des Fiz, près de Chamonix dans les Alpes, on peut rencontrer de nombreux animaux sauvages. Un soir, je m’écartai du chemin pour prendre en photo le coucher de soleil et observer des animaux. Au bout de quelques minutes, j’entends des marmottes grâce à leur cri reconnaissable et les trouve. Là, je les observais de longues minutes jouer dans la prairie en famille, toutes insouciantes. Puis la nuit tombe, et sur le chemin du refuge, je tombe nez à nez avec… un bouquetin qui me fixe dans les yeux, comme si de rien n’était ! Pas sauvage, j’ai le temps de le prendre en photo, et je le suivrai pendant plus de 10 minutes à travers les chemins de montagne, la bête rejoignant sans doute sa famille pour la nuit. Un moment magique, que seule la montagne peut offrir… Il est temps de regagner le monde réel, celui des humains.

Son article: Le Tour des Fiz en 20 photos


Les Orang-Outans (Île de Kalimantan, Indonésie) par Dominique & Jean-Pierre de Un Tuk-Tuk pour Deux:

Lors de notre voyage en Indonésie, nous voulions absolument aller à la rencontre des derniers orangs-outans de la planète. C’est dans le parc national de Tanjung Puting sur l’île de Kalimantan que nous allions vivre notre grand rendez-vous. Petite particularité, le parc ne se visite qu’en bateau. Les orangs-outans sont en voie d’extinction, ils ne sont plus que 6000 aujourd’hui dans le parc. C’est la plus grande population au monde, mais la race pourrait s’éteindre d’ici une dizaine d’années. Afin de compenser le manque de nourriture causé par la déforestation et les activités humaines, les chercheurs du  parc ont construit des plates-formes de nourrissage où, une fois par jour, ils distribuent des bananes et du lait. C’est à chacune de ces plates-formes accessibles par bateau que nous pouvons les observer. Une fois la nourriture déposée sur la plate-forme, l’employé du parc fait l’appel avec de grands cris. On attend, fébriles et dans le silence, plusieurs longues minutes. Puis, on entend des craquements au loin dans les arbres qui nous indiquent que les grands singes approchent. Enfin, on les voit apparaître suspendus aux branches, des mâles, des mères avec leur bébé bien accroché à elles et des adolescents espiègles. Émouvant! Un moment unique! Ils sont magnifiques avec leurs yeux intelligents et leur pelage roux. Et que dire du gros mâle dominant ? Il en impose! Plus personne n’approche tant qu’il n’a pas terminé de manger. Ce superbe safari de trois jours sur l’eau fut l’une de nos plus belles expériences en Indonésie. Cette rencontre avec ces magnifiques primates restera gravée dans notre cœur pour le reste de nos jours. Une expérience qui contribue un peu à la cause des orangs-outans à vivre absolument.

Leur article: Grand rendez-vous avec les Orangs-Outans


Les Ours Polaires (Churchill, Canada) par Roxanne de Your Wonderland:

Le 12 octobre 2017, je me trouvais à Churchill. Une petite ville au nord du Manitoba sur le bord de la baie d’Hudson. Cette ville d’à peine 900 habitants est la capitale mondiale des ours polaires. C’est la seule et unique place sur la terre où tu as 90 % de chance de rencontrer ces immenses minous sur ton chemin le matin pour aller au travail… Effrayant? Oui énormément, mais oh combien excitant de voir des ours polaires, ces petites bêtes qui pèsent près d’une tonne qui ressemble à de gros nounours! Ce jour-là, après mon shift au petit resto du coin, un habitant m’a amené découvrir la ville. Nous nous sommes arrêtés dans la toundra au milieu de nul-part en espérant voir un ours. Après plus d’une heure d’attente, notre récompense s’offrit finalement à nous puisqu’une famille de deux oursons jouait sur les rochers pendant que leur maman faisait la sieste! Une première rencontre que je n’oublierai jamais. Durant mon séjour, j’ai pu en observer un total de 18, une chance énorme. Quand on sait qu’avec les changements climatiques les ours polaires viendront à disparaître, je me sens très chanceuse d’avoir eu la chance de pouvoir avoir un moment unique avec ces superbes mammifères.

Son article: Tourisme Animalier


Les Ours Noirs (Alberta, Canada) par Charlotte & M. de Traces de Voyages:

Il y a des animaux que l’on espère croiser lorsque l’on se rend au Canada tels le Caribou, l’Orignal, le Castor ou encore l’Ours… Lorsque nous nous sommes retrouvés à randonner dans le Parc National des Glaciers en Colombie Britannique, nous avons vu un grand nombre de panneaux nous mettant en danger car nous étions sur le territoire du Grizzly ! A la fois excités et terrorisés à l’idée de rencontrer l’un d’entre eux, nous espérions seulement qu’il soit pacifique et reste à distance si cela devait arriver. Mais nous n’avons pas eu cette chance… Ce n’est que quelques jours plus tard alors que nous roulions sur la Promenade des Glaciers en direction de Jasper en Alberta que nous l’avons vu… Un jeune Ours Noir se tenait assis sur le bas-côté de la route à manger tranquillement, totalement désintéressé des voitures arrêtées à sa hauteur pour l’observer. Notre cœur battait à toute vitesse lorsque nous avons pris quelques clichés à distance afin d’immortaliser ce moment magique. Il était si beau et si proche, cela nous semblait presque irréel. Une semaine plus tard, c’est en Ontario qu’une nouvelle rencontre s’est offerte à nous avec un bébé Ours Noir qui traversait la route pour rejoindre sa famille tandis qu’un gentil automobiliste s’était arrêté pour faire ralentir les voitures en approche… Un beau geste que nous ne pouvons qu’encourager.

Notre article: Escapades: Sur la piste des Animaux du Canada


Les Quokkas (Rottnest Island, Australie) par Sarah de Vents & Voyages:

Tu as déjà entendu parler du quokka ? Si ce n’est pas le cas, rassure-toi, j’ai découvert leur existence il y a peu alors que je préparais notre roadtrip en Australie. Cette petite boule de poil de la famille des marsupiaux ne vit que sur une toute petite île au large de Perth, Rottnest Island. Quand j’ai vu leur bouille, j’ai craqué, tout simplement. Non mais sérieusement, comment résister ? Sans négociation possible, j’ai pris direct mes billets pour passer une journée sur cette île en leur compagnie. Cette rencontre, encore plus improbable que des kangourous ou des koalas, je l’attendais tout mon séjour durant. Autant te dire que ni les orages ni la pluie ne m’auraient fait manquer ce rendez-vous. Heureusement pour nous, il faisait très beau et c’est en vélo, l’unique moyen de locomotion de l’île, que nous sommes partis ‘à la recherche’ de ces petites choses poilues. Afin d’éviter de les rendre trop familier et trop dépendants des humains, et pour qu’ils conservent leur caractère sauvage, il est totalement interdit de les toucher. Plus facile à dire qu’à faire quand ces derniers cherchent à jouer avec nous ! Je me souviens de cette scène alors que nous mangions tranquillement en bord de route. Pendant que mon mari essayait d’ouvrir son paquet de chips, je vois une petite tête qui se relève derrière un buisson. Puis une deuxième, et une troisième … et toute la petite famille de quokkas qui déboule à nos pieds pour essayer de chiper un peu de nourriture ! J’ai tendance à dire que mon lapin est le plus adorable de tous les animaux, mais franchement, je dois bien admettre que les quokkas lui ont volé la vedette ce jour-là. Ces animaux sont définitivement les plus mignons qu’ils soient !

Ses articles sur l’Australie: ici


Et vous, quelles sont vos plus belles rencontres avec les animaux en pleine nature?

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