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Article collaboratif: Ce qu’ils ont mangé de plus fou en voyage, par 11 blogueurs voyage

Voyager ce n’est pas juste changer d’environnement, c’est aussi être confrontés à d’autres cultures, donc d’autres formes de nourriture. Que ceux-ci aient été appréciés ou non, voulus ou non, nous sommes tous obligés de faire face à ces changements lorsque nous voyageons. Nous avons donc demandé à 10 blogueurs voyage de nous raconter leurs expériences culinaires les plus folles, mais surtout, les plus marquantes. Un menu riche en découvertes que nous concluons avec notre propre expérience. Bon appétit !

Samuel de Les Vents nous Portent :

Il y a des choses que l’on mange, qui sont intrinsèquement surprenantes, déstabilisantes, voir dégoûtantes de prime abord. Et puis il y a les associations insoupçonnées, le mélange des genres, la fusion des saveurs. En France, on connaît le fromage de brebis avec la confiture de mûre, le foie gras avec une confiture de raisin blanc, et sûrement plein d’autres associations que je n’ai pas le temps ici d’énumérer. Côté sucré-salé les rois du monde sont évidemment les Asiatiques, dont toute la gastronomie est basée sur ce principe. Cela dit, on trouve également beaucoup de fruits dans les plats venus du Maghreb, l’airelle est un des classiques de la cuisine nordique et la vodka se boit avec des cornichons dans les pays slaves. Toute cette cuisine mondialisée à laquelle nous avons aujourd’hui un accès de plus en plus important devrait nous avoir habitués aux surprises et aux découvertes. Et pourtant… et pourtant c’est en Colombie que j’ai expérimenté l’une des associations les plus déconcertantes. Imaginez-vous à 4000m d’altitude, en pleine montagne, dans un refuge sans électricité, sans eau chaude, tenue par une femme seule avec ses enfants. Dans la seule pièce chauffée du refuge, c’est la cuisinière à bois qui donne quelques degrés supplémentaires et c’est là que se joue l’un des repas les plus importants en montagne : le petit déjeuner. Dans votre assiette, vous trouvez du riz, des haricots rouges, des œufs au plat et de la viande « desmechada ». De l’énergie. De quoi tenir la journée à venir. Pour accompagner cela, vous avez un café pour vous réveiller. Mais le clou du spectacle, LA surprise colombienne, une tradition présente dans différentes parties du pays, c’est un bol de chocolat chaud au milieu duquel flotte, tel un iceberg au milieu du fleuve amazone, un joli carré de fromage frais. Ce carré de fromage va lentement fondre et devenir tel le fromage dans la fondue une substance filandreuse s’étirant à l’infini. Du fromage trempé dans le chocolat… Voilà pour moi un vrai choc culturel. Une bien belle expérience que je conclurai par cette phrase : L’essayer c’est ne pas l’adopter !

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Lili de Jolis Voyages :

Au printemps 2016, j’ai passé 15 jours au Brésil. Nos hôtes nous ont emmenés découvrir un restaurant qui propose de la cuisine amazonienne. Et je dois dire que c’est l’expérience culinaire la plus atypique que j’ai effectuée dans ma vie. Tacaça Do Norte se trouve à Rio. Ici, dans ce petit espace ouvert, on mange au comptoir en ayant un œil sur la cuisine dont les murs sont carrelés en blanc et bleu. C’est l’occasion rêvée pour observer les produits en vente ou les tas d’herbes de jambu qui s’amoncellent dans l’arrière cuisineLe menu est unique et composé des plats suivants : en entrée, le crabe est émietté et préparé avec des herbes et épices. Une Tacaça est servie en plat principal, c’est une sorte de soupe épicée de couleur jaune composée de crevettes et d’herbes de jambu au pouvoir anesthésiant. J’ai donc ressenti quelques picotements légers sur la langue. Il s’agit d’un plat typique de l’État du Pará, en Amazonie brésilienne. Le plat est servi très chaud dans un bol appelé couis. En dessert : un açaï, ce fruit amazonien qui a un grand succès au Brésil, servi en sorbet. Le tout accompagné d’une bière amazonienne, forcément ! L’équipe du restaurant propose aussi de la vente de produits pour cuisiner amazonien. Une belle expérience culinaire et savoureuse dont je garde un souvenir très fort.

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Amélie de Ameloche Voyage :

Ce que j’ai mangé de plus fou en voyage? Je ne veux pas le savoir. Nous étions en voyage en Chine, plus précisément à Tongli, un petit village. Tout était écrit en chinois sur la carte du restaurant. Sur la table 5-6 plats différents, des légumes, des féculents et ce plat. Un plat qui ressemblait à du tabac mouillé. Déjà, là ça ne donne pas trop envie. On essaye sans succès de savoir ce dont il s’agit, mais la communication est assez difficile (je ne parle pas chinois). C’est parti on se lance. En regardant d’un peu plus près nous apercevons comme un museau avec des moustaches coupées. Oui, vous aussi, vous avez envie de vomir à ce moment précis ? Rassurez-vous, c’est exactement ce que j’ai ressenti. Donc, à ce jour je ne sais toujours pas ce que j’ai mangé et vraiment je croise fort les doigts pour que ce ne soit pas du chien. Que ce soit en voyage ou même près de chez soi, parfois on ne sait pas ce qu’il y a réellement dans nos assiettes. On essaye des expériences culinaires sans le savoir. Par la suite, lors de mes voyages j’ai découvert que l’on pouvait manger : des asticots, scorpions, hippocampes en brochette (Thaïlande et Chine), des oeufs couvés (Vietnam) et même du cheval en BBQ (Cuba) …

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Céline de Je Papote :

Lorsque je voyage, j’aime goûter aux saveurs locales. Je suis toujours à la recherche de locaux qui pourront me faire vivre une expérience que je trouve d’unique : un repas chez eux. C’est la meilleure façon selon moi de comprendre leur cuisine. En Laponie, j’ai eu bien du mal à trouver quelqu’un pouvant me faire goûter à sa cuisine mais j’ai réussi après quelques recherches. Je suis donc arrivée chez un couple qui souhaitait nous servir du renne. C’est une viande très consommée en Laponie et j’en avais déjà mangé mais toujours au restaurant. Je me faisais donc une joie de découvrir leur plat. Une fois à table, on nous apporte le plat et là surprise ! C’est bien du renne mais je vois surtout de petites langues dans le plat. Notre hôte nous confirme que c’est de la langue de renne et que c’est une partie du renne que l’on trouve difficilement mais qui est excellente. Moi qui ne suis pas trop fan de viande à la base, j’étais ravie comme vous pouvez l’imaginer. Par principe et aussi par politesse, je me suis servie et je n’ai pas franchement aimé. Cela ressemble beaucoup à la langue de bœuf que je n’aime pas non plus. Au-delà du gout, je crois que c’est l’aspect qui m’a le plus bloqué dans cette expérience ! Ce qui est drôle c’est que 3 ans plus tard, nous vivons en Laponie et ce même couple nous a de nouveau invité à dîner et ouf cette fois ce n’était pas de la langue de renne !

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Gabrielle de Vagabondeuse :

Les Khuushuurs sont de petits chaussons farcis et frits (ils ressemblent à des dumplings) à la viande de mouton ou de bœuf assaisonnés d’oignons, de sel et de poivre. Jusque-là, ce n’est pas trop choquant et c’est même tentant non? Le souci, c’est qu’en Mongolie « viande » implique l’ensemble des parties de l’animal ce qui fait que les khuushuurs sont loin d’être garnis de beaux morceaux de viande hachée comme chez nous, mais sont surtout truffés d’abats (tripes, foie, boudin) ainsi que d’une quantité importante du gras de l’animal. Comme la farce varie, ça en fait en quelque sorte des « chaussons surprise ». Parfois ils sont relativement agréables au goût et à d’autres moments, la texture est douteuse et ils contiennent tellement de gras qu’ils sont difficiles à mastiquer et virent le coeur à l’envers. Cela dit, bien que je doive avouer avoir eu très peu de plaisir à les manger, ils sont adorés des Mongols et il ne faut en aucun cas passer à côté de ce pilier de la culture culinaire du coin! Vous n’aurez aucune difficulté à en trouver, car ils sont présents dans la majorité des cantines du pays. Une chance, il y a beaucoup plus à découvrir en Mongolie que les Khuuhuurs et bien que leur dégustation ne fût pas dans mes moments favoris, ils contribuent sans aucun doute au dépaysement et à l’immersion dans la culture locale. Bonne dégustation!

Son voyage en Mongolie : Voyager en Mongolie parmi les nomades


Elodie et Thomas de Planete3w :

Nous sommes à Pékin depuis 3 jours et après quelques repas dans des restaurants, nous souhaitons manger des plats typiques. Pour cela, direction l’un des marchés de la ville. C’est souvent sur les marchés que l’on mange le mieux et le moins cher. Après quelques recherches sur internet et dans les guides, nous optons pour le marché de Wangfujing. Il est situé dans le quartier de Dongcheng à 2 arrêts de métro de la Cité interdite. Dès les premiers stands du marché, nous sentons que nous allons pouvoir manger des plats inconnus pour nous, voir non identifiables. Et puis, nos regards se posent sur un stand de scorpions. Après quelques hésitations, nous nous laissons tenter par une bonne brochette de 3 scorpions frits. Ni une ni deux nous mangeons tour à tour notre premier scorpion. Ça craque, ça croustille, finalement ce n’est pas si mauvais. Tout est dans la tête. Pour Élodie, le scorpion frit a le goût de paprika et pour Thomas de cacahuète. Rassurez-vous, nous n’en mangerions tout de même pas tous les jours ! Mais en voyage, on ose goûter à (presque) tout.

Leur voyage à Pékin : Visiter Pékin en 6 jours: carnet de voyage


Sylvie de Le Coin des Voyageurs :

Je fais partie des personnes qui hurlent de frayeur à la vue d’une araignée qui passe un peu trop près dans mon espace vital, et pourtant, je suis allée jusqu’à en manger au Cambodge ! Nous étions en voyage autour du monde en famille avec nos enfants, adolescents de 12 et 16 ans. Par défi, nous avions déjà testé les brochettes de scorpion à Pékin, les criquets aussi, et finalement nous avons trouvé que l’expérience n’était pas si terrible (que ce n’était pas franchement très bon non plus). Une fois franchi ce premier pas, on se sent plus sûr de soi et devant ses enfants, on montre l’exemple pour goûter à tout. Quand on a aperçu ce stand sur le bord de la route en arrivant au Cambodge, j’ai écarquillé les yeux d’horreur en découvrant des grosses araignées poilues vivantes dans une gamelle, et les mêmes tarentules cuites dans l’huile, salées et rangées en tas dans la gamelle d’à côté. Toujours dans notre idée de tout tester et sachant que l’occasion ne se représenterait pas souvent, on en a acheté une pour chacun et on est reparti très contents avec notre petit sachet transparent. Pour manger ces tarentules, on  laisse son dégoût de côté, on arrache d’abord une patte. Ca craque sous la dent, mais ça n’a pas vraiment un goût très prononcé. Ça sent la friture et c’est salé, c’est tout ! Bref, manger, les pattes c’est possible. Par contre, quand il a fallu manger le corps de la bête, aucun de nous n’a pu ! Notre limite était atteinte.

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Stéphane de La Page à Pageau :

Avant même de débarquer en Asie du Sud-Est, j’avais entendu dire que le Viêt Nam offrait des expériences culinaires parfois étonnantes (pour une personne non-Vietnamienne, du moins). Cette pensée en tête, je déambulais dans les rues de Cần Thơ, la plus grande ville du delta du Mékong. Je suis alors tombé sur un restaurant invitant. Je me suis assis à sa terrasse. Sur le menu, j’ai vu des burgers de rat et du cobra. Difficile décision. J’ai choisi le cobra. Je mangeais déjà trop de burgers. Et mes plus proches contacts avec le cobra sont survenus quand je jouais, jadis, avec mes figurines G.I. Joe. Il était donc temps de renouer avec la bête. J’observais les folles motos en sirotant une bière froide, ne sachant trop à quoi m’attendre. Puis, le plat apparut devant moi. Pas la première impression la plus appétissante au monde. Mais, amateur de poutine, je sais depuis longtemps qu’il ne faut pas se fier à l’apparence d’un plat pour en présumer le goût. J’ai donc planté ma fourchette dans la nourriture et… La texture? Caoutchouteuse. Le goût? Pas très prononcé, Sans l’assaisonnement et la sauce, le plat aurait été fade. Au terme de mon repas, je me calai dans ma chaise, repu. Les mots et les sensations s’entrechoquaient en moi. Après quelques instants de turbulences intérieures, j’en suis venu à la conclusion suivante: j’étais heureux d’avoir goûté à du cobra, mais je ne crois pas que je répéterais l’expérience. Je préfère encore une bonne grosse poutine de La Ligne rouge.

Quelques infos sur le sud du Vietnam : 13 notes sur le sud du Vietnam


Cédric de From Yukon :

Cela fait maintenant trois mois que je suis en Nouvelle-Zélande, dans le cadre d’un Working Holiday Visa, mon second après le Canada. Après deux mois à découvrir Wellington, je me décide enfin à bouger et à partir explorer la South Island, sans rien de précis en tête. Je sais simplement que je veux bosser un peu dans les fermes via le HelpX et me déplacer en autostop. Du coup, pour ma toute première expérience de volontariat, j’ai été accepté dans un cadre un petit peu surréaliste : une exploitation située au cœur des Marlborough Sounds, accessible seulement en bateau postal. Après mon arrivée, tout se passe pour le mieux et je découvre la vie de fermier, la chasse aux moutons éparpillés dans les collines, la formation des chiens de berger et, surtout,  les pratiques spéciales liées à ce métier (couper des queues, accrocher des étiquettes, arracher des testicules à main nues).
C’est lors de ma dernière soirée sur place que j’ai eu le droit à une spécialité culinaire de tout premier ordre : une omelette aux testicules d’agneaux, cuite au barbecue et dont les ingrédients avaient été “prélevés” le jour même, sans pour autant que je puisse deviner quelle serait leur utilité finale. C’est seulement lorsque j’ai vu l’omelette être réalisée avec de drôles d’ingrédients que j’ai compris quel serait le plat principal du soir. C’est sans émotion particulière que j’ai finalement goûté cette cuisine typiquement (paraît-il) Kiwi et que je me suis même, ô stupeur, resservi, après avoir vu toute la famille faire de même ! De tout mon séjour néo-zélandais, c’est cependant la chose la plus étrange, devançant même mes légendaires tortillas Humous-compote de pomme-cheddar, cuisinés un soir de dèche alimentaire dans une auberge perdue…

Son expérience de volontariat en Nouvelle-Zélande : Pauvre petit Mouton


Nadia & Mike de Lovetrotters:

Imaginez ces images d’épinal de caravanes de dromadaires traversant les dunes ocres du Sahara au soleil couchant. Ce sont ces paysages féériques que nous réservait ce voyage à Merzouga, un petit bourg aux portes du seul erg saharien au Maroc. Nos dromadaires pénètrent lentement en file indienne dans le désert de l’erg Chebbi d’un pas lent et chaloupé. Le jeu d’ombres sur les dunes de sable m’hypnotise et me fait presque oublier l’inconfort de ma monture. Cette excursion chamelière est une des plus belle expérience à vivre au Maroc. Plusieurs heures et quelques courbatures aux fessiers plus tard, nous arrivons à notre campement où une famille de bédouins nous réserve un accueil royal. Et qui dit accueil royal dit festin royal. La spécialité locale ? Un tajine de dromadaire aux coins caramélisés. Mais… mais… Je jette un coup d’œil vers nos fidèles montures avant de prendre une première bouchée. C’est délicieux. La viande est tendre, juteuse et parfumée et ce mélange de sucré salé est à s’en lécher les doigts. Arrosé d’un bon thé à la menthe, le repas est succulent. Sentiment de culpabilité. Je me sens d’autant plus coupable le lendemain lorsque nous enfourchons nos dromadaires pour le retour à la civilisation. Plus tard dans la journée, alors que nous arpentons les étroites ruelles du souk de Merzouga, je me retrouve soudainement nez à nez avec une tête de dromadaire coupée chez le boucher. Quelle horreur ! Je vais tenter de retirer cette image macabre de ma mémoire et me rappeler uniquement de notre savoureux festin dans le désert. Bon appétit !

Leur voyage: Nuit en bivouac au Sahara: Merzouga – Erg Chebbi


Charlotte & M. de Traces de Voyages :

Nous concluons donc cet article avec notre expérience à l’Île Maurice où nous avons vécu en 2013. Charlotte y était bénévole dans une association qui s’occupe des familles les plus démunies en leur procurant un logement et un accompagnement (vous pouvez retrouver leur site ici). Lors d’un weekend, nous avions décidé d’explorer un peu l’île et de nous rendre au sud dans le village de Rivière des Anguilles, plus précisément à La Vanille Réserve des Mascareignes. Il s’agit d’un petit parc où vous trouvez de nombreux reptiles, mais aussi des mammifères et des poissons. Ici, ils vous offrent une expérience culinaire des plus atypiques dans leur restaurant « Le Crocodile Affamé », où le poulet est remplacé par du … crocodile ! Ainsi, vous retrouvez au menu du burger de crocodile, ou encore du crocodile à la vanille. Nous avons donc profité de cette occasion pour goûter ces deux plats, car avouons-le, ce n’est pas tous les jours que nous trouvons ces plats au menu ! Visuellement, personne ne nous aurait informés du fait qu’il s’agisse de crocodile, nous aurions pensé qu’il s’agissait de poulet. C’est en bouche que vient la différence : la texture est identique au volatile, peut-être la chair est-elle un peu plus fine et moins dure, mais le goût pourrait se rapprocher un peu plus du poisson, un léger fumé qui allié à la sauce vanille, est un vrai délice ! Au final : on valide à 100% et regrettons de ne pas en trouver partout ! Un bon souvenir gustatif que nous n’hésiterons pas à renouveler si l’occasion se présentait à nouveau.

Notre article sur l’Île Maurice : Comme un local: 1 mois à l’Île Maurice


Pour conclure, parfois, l’apparence peut être trompeuse et nous induire en erreur alors que c’est très bon, d’autres fois, nos papilles délicates n’étant pas habituées ou nos convictions étant trop fortes, nous n’arrivons pas à apprécier pleinement ce qui nous est nouveau car c’est trop différent de ce à quoi nous sommes habitués. Mais au final, que l’on aime ou non, ces petits moments restent pour toujours gravés dans nos mémoires.

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